Paradox Music

Jeff Rushin – MOTE 044 [Mote Evolver]

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Les technophiles de tout bord ont dû certainement déjà entendre parler du label Mote-Evolver, créé par la légende UK Luke Slater en 2006. Outre les sorties du boss himself sous ses différents pseudo, tous aussi barrés les uns que les autres (LB Dub Corp, Planetary assault system), vous y retrouvez des prod de Shifted, Samuli Kemppi, Lucy, Marcel Fengler, Psyk… le tout dans une veine entre Drone-Techno et la Techno sensu stricto des familles. Avec le Mote044, Jeff Rushin, symbole de l’effervescence technoïde amstellodamoise, se voit propulser dans cette cour des grands. Il est vrai qu’à moins d’avoir traîné ses shoes de clubber dans la capitale du pays des tulipes, ou d’y avoir résidé, la probabilité d’avoir croisé ce nom en prend un coup. Et pourtant, ce mec est dans le circuit depuis un petit moment déjà. Son label, On records en est à sa 6ème galette de cire et ses soirées On and On sont un passage obligatoire à l’Amsterdam Dance event dans le parcours des chercheurs de beats sérieux.  L’édition de cette année semble d’ailleurs être sous le signe du record pour Jeff ; il nous a prévu une soirée qui fera le tour de la montre avec ce qui se fait de mieux dans le style actuellement, je vous laisse le soin de découvrir le line-up !

On va quand même essayer de vous parler de l’objet de cette review, qui est la sortie de Jeff intitulée « A Figure of His Imagination ». 4 titres qui sont dans la lignée de cette techno hybride mentionnée au début de l’article… Bienvenue dans le monde de la reverb.

 

L’opening track, Coda, commence par une structure assez minimaliste, un kick et des cymbales, pour laisser apparaître très progressivement une boucle d’arpège (ndlr : notes émises successivement) harmonique. Le travail de reverbation sur cette boucle est d’ailleurs bien senti et devient vite troublant quand on tente de l’analyser. Après la fin de cette boucle, qui part et revient mais reste toujours un peu légèrement là, on entend ce bon vieux clap  assez tranchant, qui donne une autre dimension au morceau et crée une jolie dualité.

 

La face A se poursuit avec Facing the Truth. Même principe, un kick et des cymbales, mais cette fois on le droit à une nappe dont la texture se transforme petit à petit à une note de violon et adopte même une structure binaire au milieu du morceau. Cette progression est contrecarrée par l’apparition d’une raffale de Hats finement aiguisés, et ponctuée par ce fameux drop de mono-clap reverbé, typique de la Drone-Techno.

 

Sur l’autre face on retrouve Enigma, où le kick s’est fait happé par la reverb et ce snare Rroseïforme qui nous suivra tout du long. Le motif du clap, qui se dédouble en deuxième temps, casse très bien la monotonie de cette boucle de reverb.

 

La clôture se fera avec le morceau EPonyme. On y retrouve ce gros travail sur la reverb du morceau précédent mais il est agrémenté d’un son de sonar qui change tout. Et surtout, le kick a repris son droit. Le morceau prend une tournure plus agressive, les chevaux sont lâchés comme on dit.

 

All in all, Jeff Rushin incarne cette nouvelle relève de la Techno hollandaise et rajoute une grosse ligne à son CV de producteur avec cette sortie très bien sentie sur Mote-Evolver.

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